Aperçu
L’Île-de-France, dans ses franges, a toujours été un ensemble rural constitué de terres agricoles très fertiles. Près de 4 800 exploitations sont réparties sur le sol francilien tandis que le secteur agricole représente environ 10 000 emplois et plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Au cœur de l’une des agglomérations les plus denses au monde et d’un bassin de 12 millions de consommateurs, l’agriculture francilienne se trouve face à plusieurs défis majeurs : les attentes des citoyens, la préservation des zones rurales, le développement de l’agriculture biologique et de proximité.
L’Île-de-France possède de grands massifs forestiers célèbres pour certains dans le monde entier et très fréquentés (plus de 100 millions de visites sur 200 millions à l’échelle nationale).
La forêt francilienne couvre 23% du territoire régional. Ce patrimoine irremplaçable d’une grande diversité biologique doit être préservé pour lui permettre d’assurer durablement son rôle social et écologique tout en valorisant son potentiel économique.
Outre les terres agricoles, de nombreuses zones naturelles protégées parsèment le territoire francilien. L’Île-de-France compte quatre parcs naturels régionaux (la Haute vallée de Chevreuse, le Gâtinais français, l’Oise-Pays de France et le Vexin français) 35 sites Natura 2000 et une dizaine de réserves naturelles.
Connu depuis l’Antiquité comme plante médicinale, le cresson s’implante en France à l’initiative de quelques grognards napoléoniens, de retour de Russie.
Dans les années 1880, Méréville (Essonne) et ses alentours, riches en sources, deviennent la terre d’élection de cette culture. Les cressonnières, sites bucoliques mais fragiles sont caractéristiques des paysages exceptionnels à cinquante kilomètres de Paris, au coeur du Parc Naturel Régional du Gâtinais.
Aujourd’hui, l’Île-de-France est la première région de production française de cresson, sur vingt deux hectares disséminés.